TOUS LES METIERS DE LA NAVIGATION CONCERNES

CONCEVOIR, CONSTRUIRE, PILOTER, TRANSPORTER . . . ASSURER, FORMER

 

 

Repenser la sécurité globale dans le métier de la navigation est un de nos objectifs. En offrant un nouveau regard sur la flottabilité et la sécurisation d’un navire, le procédé Coriton ouvre un champ d’évolution sur de nombreux plans de ce métier : les pratiques de navigation, la protection juridique des commandants, les techniques de conception, les pratiques commerciales… Il offre également des opportunités économiques notamment avec l’avantage concurrentiel que le procédé apportera aux bureaux d’étude, équipementiers, constructeurs, armateurs, organismes de formations…  

 

Des avantages pour la navigation

Le contrôle de l’évolution de l’envahissement en temps réel : les moyens actuellement mis en œuvre dans les navires ne permettent pas de suivre l’évolution d’un envahissement qui ferait suite à une voie d’eau. La SOLAS préconise uniquement d’effectuer de la détection de présence d’eau. Ni quantification de volume, ni évaluation de la progression de l’envahissement ne sont à ce jour demandés. Cette détection n’est par ailleurs pas obligatoire dans tous les compartiments. Une des étapes du procédé est ainsi d’apporter de l’information sur l’envahissement en effectuant de la mesure en temps réel. Elle va permettre de localiser l’évènement, de définir le nombre de compartiments touchés, d’évaluer l’ampleur de l’envahissement et de suivre sa propagation. Ces informations, disponibles sur un écran animé depuis un centre de commande, seront déterminantes sur la conduite à tenir pour l’exploitation du navire et la gestion de l’équipage ou des passagers.

La définition d’un temps restant à la flottabilité: les informations collectées par la mesure de l’envahissement vont permettre de définir le temps qu’il reste avant d’atteindre un point critique au delà duquel le navire serait en situation de naufrage. Cette donnée serait calculée en croisant la connaissance du volume d’un compartiment et la connaissance de son taux d’envahissement. L’affichage d’une courbe à la timonerie permettra de connaitre en temps réel l’évolution de ce temps restant et d’apprécier l’effet des actions menées à bord pour lutter contre l’envahissement. 

Un outil d’aide à la décision simple et centralisé: toutes les opérations peuvent être réalisées et suivies depuis un centre de commande en temps réel. Par ce procédé, le commandant, responsable de la conduite des événements, pourra juger de l’effet des décisions engagées, voire éviter des investigations qui pourraient détruire du volume de flottabilité ou mettre en danger la vie des équipages. 

Une assistance des navigants en temps réel par l’analyse des informations à terre: les informations pourront être transmises à terre et être analysées en parallèle pour apporter une aide aux navigants sur la conduite des opérations et pour suivre en temps réel l’évolution de la situation. Ces informations seraient primordiales à une cellule de crise dédiée à la situation. 

Une meilleure gestion de crise à bord: pour tous les navires et plus particulièrement pour les navires à passagers (paquebot de croisière, navettes îles – continent…), les diverses informations issues du procédé apporteront une meilleure connaissance de l’état de situation du navire, et permettront d’apporter, auprès du personnel ou des passagers à bords, une information claire sur l’évolution des événements et sur les actions entreprises par le commandement.

Une formation adaptée pour les commandants à la gestion de crise: le procédé pourra également être intégré aux simulateurs de formation. Plus largement, la formation des commandants pourra être améliorée en adaptant la communication et les décisions grâce aux nouvelles informations.

 

Des avantages pour la conception

Utiliser les volumes existants et les transformer en réserves de flottabilité: la technologie proposée utilise la réserve d’air existante constituée par les volumes vides d’un navire, qu’ils soient totalement fermés (mailles sèches, compartiments ballasts…) ou partiellement fermés (cabines, locaux techniques…). Dans le procédé Coriton, cette réserve d’air, essentielle à la survie du navire, est protégée par la mise en place de système de fermeture sur les dégagements d’air (vannes…). Il est important de noter qu’il n’est pas obligatoirement nécessaire d’équiper tous les compartiments. Certains compartiments, judicieusement choisis, pourront suffire à garantir la flottabilité d’un navire. 

Pas de stockage de gazla technologie prévoit également la possibilité d’insuffler de l’air dans le navire pour lutter contre les fuites résiduelles qui contribuent à l’enfoncement du navire en cas d’envahissement (passages de câbles électriques, passage de ligne d’arbre…). L’injection d’air dans les compartiments ne nécessite aucun stockage de gaz à bord. Elle peut être réalisée par un surpresseur d’air.

 

Des avantages pour l’installation à bord

Peu de modifications à apporter: La mise en place du procédé sur un navire demande peu de modifications de structure. Le dispositif peut être installé sur un navire en cours de construction ou sur un navire existant.

 

Des avantages financiers

Un coût peu élevé: Un chiffrage qui comprend l’installation du procédé  pour 5  compartiments sur un navire de 50 mètres a été effectué par un bureau d’étude. Il s’avère que ce coût est peu élevé par rapport au coût de la structure.

Des gains sur les équipements de sécurité: à terme ce nouveau dispositif  devrait permettre de réduire le volume d’équipements de sécurité.

Un impact positif sur le coût des assurances: compte-tenu du niveau de protection que le dispositif apportera (matériel, marchandise, humaine, environnemental, écologique), son intégration à bord d’un navire conduira mécaniquement vers une réduction du coût des assurances.

     

Des avantages juridiques

Des données disponibles pour le BEA ou pour une enquête juridique: l’enregistrement des données du procédé permettra, en cas d’enquête, de disposer d’un historique précis du niveau d’envahissement au cours du temps, de l’état des échappements d’air à chaque instant de l’évènement, de la trace des opérations entreprises et de leurs effets sur le niveau d’eau dans les compartiments et en conséquence du niveau de flottabilité du navire. Toutes ces données opérationnelles et contextuelles pourraient être enregistrées dans le VDR ( boite noire).  

Une réduction du risque juridique pour le corps des commandants: dans le cas d’une poursuite judiciaire, l’acquisition et l’enregistrement d’informations jusqu’alors indisponibles permettront d’avoir une meilleure traçabilité des évènements et des décisions prises par le commandement au regard de la sécurité du navire, des équipages et des passagers à bord. 

 « De l’air et du temps pour protéger des vies »